Le bourg et ses villages
Le bourg et ses villages
Pour quelle raison notre commune porte-t-elle le nom d’un saint gaulois du troisième siècle, comme Saint Austremoine et comme Saint Ilpize, d’ailleurs ? Privat est-il venu ici ? On l’ignore, mais c’est bien une preuve, s’il en faut, de l’illustre passé religieux et de l’ancienneté de l’histoire de la vallée de l’Allier.
C’est plus tard, entre le onzième et le treizième siècle que le Dragon s’est associé à Saint Privat pour désigner la commune : en 1288 Sanctus Privatus devenait Sanctus Privatus du Drahos. Il semble que l’association du saint et de la bête fantastique soit très curieuse et tout à fait exceptionnelle pour désigner un lieu.
Actuellement, la commune comprend le bourg et une vingtaine de hameaux ou lieux-dits sur plus de 21 km² pour 176 habitants recensés en 2020. Elle gère 25km de voirie communale et une dizaine de km sur 3 départementales, les D41, D22 etD4.
Le Bourg
Il compte 40 habitants, et s’étire sur plusieurs niveaux à flanc de colline, face à la vallée qu’il domine. Modeste en apparence, il réserve pourtant quelques surprises à qui prend le temps de s’y promener !
Alleret
Alleret ou Allareto en 970 était à cette époque sous la protection de Saint Julien de Brioude.
Auberat
Le village en dessous de la départemental 22 profite d’un point de vu magique sur la vallée de l’allier et bien au-delà.
Belmont
Perché à 680m d’altitude, Belmont est un petit village de 12 âmes qui fait partie de la Ribeyre et bénéficie de la clémence de son climat.
Cerzat-du-Dragon
Cerzat garde encore son aspect de village vigneron même si la culture de la vigne y est anecdotique aujourd’hui.
Drols
Autrefois nommé Drahos, le village semble avoir eu une grange activité par le passé. Il avait son école publique. Au treizième siècle il aurait été rattaché à Saint Privat alors qu’il dépendait de l’abbaye de Lavaudieu.
Feynerolles
Petit village très agréablement situé en orientation sud est. C’est un hameau entouré de verdure et de bois.
La Bomberie
Petit village de trois habitations qui pourrait avoir l’arrogance de sa situation géographique puisqu’il est le nombril de la commune, idéalement placé en son centre. Bombe le torse la Bomberie, donc !
Le Croizet
Petit hameau à l’habitat vigneron par excellence, le village est aujourd’hui plus convoité qu’hier car il offre à chacun un havre de paix dans un écrin de nature.
L’Hermet
Le village au soleil couchant. Le village compte quelques bâtisses imposantes dans le plus pur style des bâtis du début du vingtième siècle.
Sauvanirgues
À près de 700 m d’altitude, tourné vers la vallée de l’Allier au sud et entouré de vastes champs, le hameau a été construit sur un ancien cratère de volcan.
Les lieux-dits
La commune a plusieurs lieux-dits qui comprennent une ou deux maisons : Chambord, la Bergerie, la Brizette, la Fouillouse, le Chalet, le Crouzat, les Bayorres, le Palais, Souleyte, Taponnet.
Alleret
Alleret ou Allareto en 970 était à cette époque sous la protection de Saint Julien de Brioude.
En 1355 la maison des Bouillé du Chariol apparait et se succède de génération en génération jusqu’au dix-neuvième siècle. Passionné d’agriculture cette famille transforme le domaine en une ferme modèle du dix-neuvième siècle et y créa la première école d’agriculture de la région. Le comte de Macheco (1773-1848) se rendit célèbre dans la région par son engagement politique mais surtout par sa passion pour l’agronomie qu’il étudia avec succès et qui lui fit transformer son domaine pour en faire « une des plus belles terres de la Haute-Loire grâce à de nouvelles méthodes de culture et d’élevage.
Autrefois, toutes les propriétés d’Alleret : bâtiments et terres étaient propriétés du Château. Ce n’est qu’au début du XXIème siècle que la propriété se morcela et fut vendu aux actuelles familles. La riche histoire d’Alleret explique toutes les particularités de ce village dont les terres sont aujourd’hui réputées les plus riche de Haute Loire.
L’agriculture y est encore prospère grâce à trois ou quatre agriculteurs motivés. Le château appartient aux Princes d’Alleret ; association qui met à disposition le château par locations saisonnières pour petits et grands. Le lieu est très vivant hors périodes scolaires. Le château permet un accueil économique et touristique avec hébergement de 100 à 134 lits.
Auberat
Le village en dessous de la départemental 22 profite d’un point de vu magique sur la vallée de l’allier et bien au-delà. Il compte aujourd’hui 4 maisons dont 3 sont occupées en résidences principales. Le joli village à toujours son four banal.
Cerzat-du-Dragon
Cerzat garde encore son aspect de village vigneron même si la culture de la vigne y est anecdotique aujourd’hui.
Le village moins habité qu’autrefois conserve plusieurs résidences principales.
Plusieurs gîtes reçoivent une population touristique. Le village conserve son métier à ferrer et son four banal.
Nombreuses sont encore les caves achalandées encore de vin « de l’épicier » essentiellement. Ces caves conservent surtout la convivialité entre villageois. C’est très heureux ainsi.
Cerzat est le seul village à avoir hérité du Dragon dans son nom. Sur les cartes napoléoniennes on peut remarquer que Cerzat portait alors le nom de Drôls : Cerzat de Drols.
L’histoire des origines du « Dragon » se trouve surement quelque part, attaché à ces modifications des noms.
Drols
Autrefois nommé Drahos, le village semble avoir eu une grange activité par le passé. Il avait son école publique. Au treizième siècle il aurait été rattaché à Saint Privat alors qu’il dépendait de l’abbaye de Lavaudieu. Saint Privat se nomma à partir de là : Sanctus Privatus Du Drahos. Probablement l’origine du Dragon de Saint Privat.
Drols compte plusieurs résidences principales. Le village est de part sa position géographique et grâce à ses routes, plus tournait vers La Chomette et même Brioude.
Feneyrolles
Petit village très agréablement situé en orientation sud est. C’est un hameau entouré de verdure et de bois.
Les villageois ont cette culture de gestion de la forêt dite « les bois de Bord » qu’ils connaissent comme leur poche.
Les ravins environnants laissent place à de charmants ruisseaux « le Roux et Le Bouchassou » qui, il y a peu de temps regorgé d’écrevisses.
Les ponts de la Gazelle et des Hiverts marquent le passage avec Taponnet et la commune de Vieille Brioude.
Ce sont les seuls accès non goudronnés possible de ce coté.
La Bomberie
Petit village de trois habitations qui pourrait avoir l’arrogance de sa situation géographique puisqu’il est le nombril de la commune, idéalement placé en son centre. Bombe le torse la Bomberie, donc !
L’histoire de la famille Vallat et Courtet est étroitement lié à la Bomberie.
Plus vieux il y avait non loin de la un village nommé Ferrut qui a aujourd’hui disparu mais qui à été très actif au dix-neuvième siècle en tant que propriété de Macheco acquit en 1823.
Le Croizet
Petit hameau à l’habitat vigneron par excellence, le village est aujourd’hui plus convoité qu’hier car il offre à chacun un havre de paix dans un écrin de nature.
La encore le four banal et le métier à ferrer témoignent du passé de l’ancien village.
Trois maisons sont habitées à l’année. Mais 4 autres sont ouvertes fréquemment. Un petit gîte propose des séjours touristiques tout au long de la saison.
L’Hermet
Le village au soleil couchant.
Le village compte quelques bâtisses imposantes dans le plus pur style des bâtis du début du vingtième siècle. Elles étaient prévues pour recevoir beaucoup d’animaux et la maison immense aussi, abritait de grandes familles qui pouvaient vivre à plusieurs générations sous le même toit.
Comme chaque village, l’Hermet avait son abreuvoir et sa fontaine. Elles trônent toujours au centre du village.
L’ancien lavoir est, lui, en continu du Coudert prés du petit ruisseau en contre bas. Le ruisseau alimente plus bas le Bouchassou qui traverse les bois de bord.
Il est en ruine aujourd’hui.
Le village presque déserté il y a 15 ans retrouve depuis peu une population plus conséquente.
On compte aujourd’hui 5 maisons ouvertes et 2 résidences secondaires souvent habitées.
Le Bourg
Il compte 40 habitants, et s’étire sur plusieurs niveaux à flanc de colline, face à la vallée qu’il domine. Modeste en apparence, il réserve pourtant quelques surprises à qui prend le temps de s’y promener !
Ici, par exemple, se dresse l’église édifiée entre la fin du 15ème et le début du 16ème siècle. Elle recèle de petits trésors architecturaux, d’orfèvrerie ou de vitraux et son clocher abrite une cloche classée datant de 1518, l’une des plus vieilles de Haute-Loire.
Et là, au détour d’un cuvage et de quelques caves, dans une rue vigneronne par excellence, on découvre un remarquable calvaire en pierre sculpté datant de 1630.
Ou bien, en face de la mairie, c’est la table rustique installée tout près de la fontaine qui invite à une pause. Spectaculaire par sa taille, cette fontaine liée à l’histoire du bourg a été remise en état en 2014 et replacée un peu plus haut que l’endroit d’où elle avait été démontée dans les années 50.
Peygerolles
C’est un petit hameau accroché à sa colline, face au soleil… On y vient de loin et on ne repart point : le bonheur s’y est installé depuis longtemps. Et si les maisons se tournent le dos, c’est par pudeur et respect pour son voisin, et, par la suite, pour mieux se rencontrer et partager le meilleur : l’amitié !
Sauvanirgues
Suivant les écrits, le village de Sauvanirgues est très ancien. Il est lui aussi construit au cœur d’un volcan probablement plus ancien encore que celui d’Alleret, dont subsiste les deux rebords de cratère formant aujourd’hui deux collines que l’ont aperçoit de très loin : le Kant et Bouillirgues. C’est de ce cratére que les coulées de lave de Chilhac ont formée les Orges Basaltiques si réputées, probablement les plus hautes d’Europe.
Le village compte encore douze maisons habitées à l’année. L’agriculture y a encore une place importante car les terres sont prolifiques.
L’histoire du village passe forcement par l’implantation de la famille Philis qui possédait le plus gros des propriétés. L’installation et la multiplication des fermes s’est faite après partages familials et locations permettant à chacun de trouver sa place. Le réservoir d’eau et l’antenne de téléphonie mobile qui le dominent desservent bien plus loin que le village lui-même. On peu noter aussi une carrière de pouzzolane qui ne peut pas être exploitée à cause d’une réglementation beaucoup trop contraignante.
Les lieux-dits
La commune a plusieurs lieux-dits qui comprennent une ou deux maisons : Chambord, la Bergerie, la Brizette, la Fouillouse, le Chalet, le Crouzat, les Bayorres, le Palais, Souleyte, Taponnet.
Chambord
C’est un lieu-dit idéalement placé sur la départemental 41. Les bâtiments ont été construits par Le Conte de Macheco qui l’a baptisé ainsi mais n’été pas très heureux de cette construction. Pourtant Chambord à longtemps été habité par la famille Dumas puis Palheire. Aujourd’hui le lieu est une grande habitation à vocation de logement saisonnier.
Un peu plus haut sur la colline il y avait un hameau baptisé et construit par le Conte de Machéco nommé La Bellevue. Le village bien nommé, aujourd’hui, a totalement disparu. Le panorama y est exceptionnel.
La Bergerie
Le lieu appelé, ainsi depuis sa création par le conte de Macheco en dit long sur sa vocation.
Le lieu donc était consacré par le Conte pour l’élevage des moutons afin de diminuer le transport du fumier et du foin. Il avait fait construire les premiers bâtiments dans cette idée après avoir asséché les marécages toutes en conservant un système de serres et puits toujours opérationnel.
Le puit de la bergerie est toujours là. Les serres, quoique moins chargées en eau toujours là aussi.
La propriété de la bergerie a été achetée au début du vingtième siècles par la famille Jouve et se passe de génération en générations dans la famille Jouve-Egly.
La maison reste habitée par Hubert.
La Brizette
Le lieu dit de la Brizette est agréablement placé presque à l’intersection des départementales 41 et 22 mais quand même, sur la départemental 22 qui relie Paulhaguet à Saint-Ilpize. Le lieu compte deux maisons et une ferme aujourd’hui travaillée par le voisinage encore habité par la famille Chazellet dont les origines sont bien ancrées sur la commune. Les terrains sont plats et de belles valeurs agricoles.
On pourrait croire très facilement que son joli nom vient du fait que le lieu est un peu venté. C’est le cas.
La Fouillouse
Ce lieu-dit est niché au fond de la vallée conduisant à l’Allier au dessous du village du Croizet entre les Droutes et le ravin du Bancillon.
Longtemps inhabité le lieu à retrouvé un résident qui coule des jours heureux dans ce lieu reculé.
Le Chalet
Petit village créé par le conte de Macheco d’Alleret vendu à la famille Chabrier dans les années 1905 par le conte de Gautret au moment du démentiellement des propriétés du Château.
Il y avait eu des essais alors, d’élevage en stabulation libre au milieu du dix-neuvième siècle.
Depuis, l’agriculture a connu au Chalet de belles heures de gloire grâce aux talents et travail de la famille Chabrier qui exploite toujours les terres.
Trois maisons restent ouvertes au Chalet.
Le Crouzat
Le hameau est scindé en deux par le passage de la départemental 2 qui relie Lavoûte-Chilhac à Paulhaguet.
On devrait plus exactement nommer les deux côtés d’un nom de lieu- dit différent et considérer que le village est en fait deux lieux- dit: Le Crouzat pour la partie la plus au sud et les Barrets pour l’autre côté. Au Crouzat il fait bon habiter. Trois maisons sont ouvertes. Le lieu est très bien desservi et proche de toutes destinations. Les terres sont réputées pour leur valeur agricole. Elles ont aussi l’avantage d’être plates et de grande superficie ; facilitant ainsi le travail.
Le Palais
Toute petite ferme dans le creux du cratère du volcan d’Alleret.
Nous n’avons pas souvenir de l’avoir vu habité.
La légende veut que cette petite ferme ai été construite en l’honneur de la reine Marie- Antoinette qui projeté un voyage à Alleret chez ses amis. Le Châtelain de l’époque aurait fait construire ce lieu au 2/3 de la taille normale d’une ferme de l’époque.
Les Bayorres
Les Bayorres dominent les alentours, au bord de la départementale 22. Dernier lieu-dit de la commune avant de surplomber les gorges de l’Allier et avant de changer de commune. Le lieu est à l’équilibre entre tranquillité et déserte raisonnable, entre Ribeyre et Challirgue.
Les Bayorres ont de tout temps étaient habités. Le bâti ancien fait écho au passé typique des constructions du pays.
Taponnet
Petit ancien village qui se situe tout près de Seniquette par lequel nous devons passer pour y accéder en voiture.
Le village est resté habité en résidence secondaire pendant longtemps même s’il n’y à pas l’eau au robinet ni d’électricité. Le village est désert aujourd’hui. Il est pourtant un merveilleux havre de paix.
Belmont
Village vigneron par excellence au début du vingtième siècle, Belmont fut longtemps précédemment et conjointement, le village des fondeurs d’étain. Le village était alors bien plus peuplé qu’aujourd’hui.
Belmont a un passé historiquement lié a ses mines d’étain et de cuivre comme en témoigne le nom de la colline à droite de la voie communale nommé l’ Estang (étain) qui recelait les précieux métaux..
La culture de la vigne a façonné le bâti du village la aussi, de nombreuses caves et cuvages ainsi que leurs vestiges subsistent encore dans le village.
Ce village, plus qu’un autre peut être était aussi le village des puisatiers. Le village n’a jamais manqué de ressources en eaux. Les puits y étaient nombreux. Les sources étaient exploitées et protégées. La fontaine, en contre bas de la Barthe, appelée encore ainsi, suffisait à la consommation des habitants et des nombreuses vaches dans les années 80. On peut apercevoir encore réservoirs et fontaines dans le village construits en partie en pierre.
Le village avait aussi grâce aux ressources que lui procuraient ses bois de section du Mèze, réussi à s’équiper la source de la fontaine d’une pompe permettant de remonter l’eau jusqu’au village et une ligne électrique alimenté le village bien avant les autres hameaux de la commune. Elle venait du moulin de Chilhac. Ces habitants avaient eux même construit une grande partie de leur route. Seul le dernier tiers avait été construit par les Ponts et Chaussées.
Aujourd’hui le village compte une douzaine d’habitants à l’année et deux, bientôt trois gîtes ruraux ainsi que les résidences secondaires arrivent à tripler ce nombre, l’été. Cette manne d’estivants rendent vivant et agréable le village tout en restant une population chaleureuse et familiale.
Une ferme s’est convertie en production de pâtes vendus dans les environs et sur place.